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Désordre et soumission - A.J. Elorn

"Elle vient me défier. C’est frustrant un défi non consommé, un duel avorté. Pourtant là, il y a matière à un vrai duel. L’appel au combat est alléchant. Une délicieuse invitation à casser de l’altruisme de luxe, ça ne se refuse pas."

Clarisse, jeune révoltée, s’adonne aux addictions et aux duels des jeux en ligne. Son destin croise celui d’une femme élégante qui la guidera sur un chemin initiatique à travers un duel explosif.

Désordre et soumission:

  Vidéo (2 mn) illlustrée et musicale disponible sur Amazon ou sur Youtube.




Extraits :

. JE
« Tous les petits Choupinets de la création avaient leur heure de gloire. Le petit Choupinet enlacé un peu trop fort par une mère dans un mauvais arrimage post-partum. Le petit Choupinet malencontreusement oublié pendant dix ans dans un placard. Le petit Choupinet égaré par inadvertance dans la panière à linge. Le petit Choupinet à deux doigts d'être bercé dans le congélateur. Le petit Choupinet victime d'un fécalome suite à une défaite du PSG. Mais de JE, rien »

DEFI

« Premier duel. Les regards se mesurent, se jaugent, se torpillent, guettant l'effondrement des paupières adverses, fatalement acquis à la faiblesse. Le gant est jeté. Qui jettera l'éponge ? »

« Je cherchais des repères. Quand on a l’occasion de fouiller l’environnement de l’adversaire, en bon duelliste, on cherche des repères, ceux qui permettront de fignoler l’angle d’attaque, ceux qui permettront de réduire l’ennemi à néant. »

ELEGANCE
« L’Élégance est une femme parfaite. Mais elle a bien une faille, une faiblesse, une imperfection quelconque ? Non elle n'en a pas. En dehors de la tyrannie, de l'intimité blindée, de l'absence de points d'interrogation et de la légère inclinaison de la tête en guise d'inclination à m'envoyer paître quand je pose une question à laquelle je n'aurai jamais de réponse, rien. Elle n'a que des vertus. »

« J’étais fière d’avoir enfin une adversité à la hauteur de mes talents, le lourd, le vrai, le solide, dont j’avais si souvent rêvé, quelque chose qui donne autant d’adrénaline et de frissons que la League. »

« Je suis victime du syndrome de Stockholm. Je m’attache à mon bourreau comme les otages s’attachent à leurs ravisseurs. Mes sentiments confus sont partagés entre une grande détestation pour sa personne et une inexplicable gratitude pour l’adversité qu’elle m’oppose. Comme si cet impitoyable affrontement avait été attendu depuis une éternité. »



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