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A.J.Elorn vs Jon Web

A.J. Elorn, à la tête du Portail du Livre depuis 1997 se confie à l'IA Jon Web.





. Les outils de l'intelligence artificielle
Sur le site crealo on apprendra entre autres que l’IA peut « halluciner »

. Et le lauréat du Goncourt 2025 est... Balzac
On peut comprendre l’embarras des jurés devant la multiplication des « chef d’œuvres » estampillés IA, sous lesquels croulent des éditeurs confus. Pourtant, les romans concoctés via l’IA sont détectables plus facilement qu’il y paraît

. L'écriture inclusive... ou l'art de brasser du vent
Pour ceux qui ne cessent de s'attaquer à la langue française faute de la maîtriser, on ne saurait que trop conseiller un ouvrage...

. Peut-on écrire à perte ? Oui. On le prouve.
Les écrivains n’échappent pas aux charges qui écrasent les entrepreneurs et les indépendants..

. Nos soeurs afghanes et iraniennes...
... dont on ne parle pas assez, vivent l'enfer

. Et toujours en téléchargement libre, gratuit et sans inscription
C'est quoi la justice. En téléchargement gratuit et sans inscription. Au coeur de l'actualité, la loi expliquée aux enfants par leurs proches... et peut-être aux adultes, en langage simple

. Quand les libraires donnent leur avis
Pour rester dans le domaine de la librairie, le site Page des Libraires qui vaut le détour puisqu'il donne la parole aux intéressés et fait appel à leurs coups de coeur. Il s'agit des libraires, les vrais,

. Babelio : de la vraie critique littéraire
Ici on a à faire à de vrais critiques qui lisent le livres "en vrai".

. actualitte.com :  une mine d'or pour auteurs et lecteurs
Le site actualitte.com ne se contente pas de dérouler l’actualité littéraire








... Balzac !

Devant la qualité d’écriture des œuvres soumises les jurés du Goncourt ont longtemps hésité entre Balzac, Flaubert et Hugo, louant un cru 2025 exceptionnel. Finalement c’est Balzac qui a remporté la palme pour son roman Le creux de ma vague.  Le jeune prodige de quinze ans, qui vient tout juste d’être admis au baccalauréat avec mention « très bien » malgré de lourdes lacunes orthographiques, grammaticales et sémantique, se targue d’avoir pondu son roman de 500 pages en moins de 2 heures, empruntant à son illustre mentor le style d’écriture.
Décidément les auteurs nés de l’Intelligence Artificielle n’ont de cesse de nous surprendre.

On peut comprendre l’embarras des jurés devant la multiplication des « chef d’œuvres » estampillés IA, sous lesquels croulent des éditeurs confus.
Pourtant, les romans concoctés via l’IA sont détectables plus facilement qu’il n'y paraît, au-delà des applications chargées de les débusquer.
Le roman est une merveille de style ? Normal. Le style Balzac, Flaubert, Dumas & co n’a plus à faire ses preuves . Il est creux ? Normal. Il distille la pensée redondante et stéréotypée d’un algorithme qui n’est pas conçu pour la créativité mais pour la reproduction. Il n’a pas d’âme ? Normal. L’IA ne peut comprendre les intentions de l’auteur, les subtilités intuitives, la touche personnelle, l’ironie, en gros l’IA n’a pas le sens de la plaisanterie. Parce qu’une machine n’a pas d’émotion, elle dégurgite ce qu’elle a ingurgité.

Si l’IA peut être un assistant utile à qui sait s’en servir, force est de reconnaître que ses utilisateurs sont nombreux à confondre « assistant » et « remplaçant », et à submerger les éditeurs de ce genre de production. C’est bien écrit. C’est parfait. Si parfait que ça ne respire rien, ne dégage rien, n’apporte rien. Aussi parfait et artificiel qu’une poupée gonflable.

Un livre non produit par l’IA a des faiblesses d’écriture, des erreurs de style, il n’est jamais parfait et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les éditeurs existent.
Alors, les futurs auteurs seront-ils les promoteurs d’une pensée plate, édulcorée, désengagée, enveloppée dans la soie d’une belle écriture piquée aux écrivains classiques, une pensée formatée à l’algorithme américain ou chinois selon l’IA choisie ?

Dernier point : à qui appartient une œuvre produite par le biais de l’IA ? À son utilisateur ? À  l’auteur dont on a pillé le style d’écriture, ou ses ayant-droits ? À l’entité anonyme en charge de gérer l’algorithme qui nourrit l’IA ? On peut s’interroger sur le détenteur des droits d’un livre produit par une IA, via une plateforme à laquelle l’utilisateur doit céder au préalable les données collectées. Si un romancier connu peut contourner la dépossession de son œuvre du fait de sa notoriété, il n’en est rien pour le commun des mortel dont le livre ne sera jamais publié. Et dès lors, on peut aussi concevoir qu’une œuvre produite par l’IA appartienne à l’IA, et que ses concepteurs soient en droit d’exiger les bénéfices d’un éventuel succès. 






Les outils de l'intelligence artificielle


crealo propose un tableau des outils IA pour l'édition. Il détaille leur finalité, précise s'ils sont gratuits ou payants, à qui ils s'adressent et en quelle langue, ainsi que le niveau de difficulté.  Mais on apprécie particulièrement l'objectivité du site quand il pointe leurs limites, ce qu'il en est de la sécurité et de la protection des données et le respect du droit d'auteur.

On ne peut que conseiller un petit détour du côté de ces limites où on apprendra entre autres que l’IA peut « halluciner » (générer des réponses fausses ou incohérentes en « inventant une réponse » lorsqu’elle est « confrontée à une question pour laquelle elle ne dispose pas d’informations fiables et claires ») et qu’il existe un « effet boîte noire » (l’impossibilité d’expliquer pourquoi une IA a pris telle ou telle décision, notamment « dès qu’il s’agit de justifier un choix de publication, une mise en avant ou une exclusion » ). À voir absolument.





L'écriture inclusive... ou l'art de brasser du vent

Accorder en genre les noms de fonctions, grades, métiers. Le président a sa présidente, le directeur a sa directrice, l'intervenant a son intervenante. Jusque là rien de neuf sous la comète. Il restait à transformer le pompier en pompière, le médecin en médecine, l'auteur en autrice... et là ça commence à faire mal aux oreilles. Au mieux un auteur est devenu au fil des ans une auteure et celles qui ne souhaitaient pas en devenir une avaient l'option poétesse, romancière, essayiste...etc. De même, mettre un point-milieu là où l'on mettait une parenthèse n'a rien d'original : les candidat.e.s au lieu des candidat(e)s. Quant aux droits de l'homme, inscrits dans la Constitution, on peut certes les transformer en droits de l'animal humain pour que les hommes et les femmes ne s'étripent plus. Revers de l'écriture inclusive qui veut féminiser la grammaire au nom de l'égalité des sexes, il faudrait également intégrer la masculinisation de certaines professions exercées par des hommes, tel le métier de sage-femme. Autant dire qu'il s'agirait d'une grande refonte de la langue française qui, de toute manière, ne défendrait en rien la cause des femmes. N'y aurait-il pas meilleur combat féministe, comme de s'intéresser à ces femmes SDF, dormant dans la rue au milieu de tous les dangers, et dont le nombre a bondi de 60 % en 10 ans ?
Pour ceux qui ne cessent de s'attaquer à la langue française faute de la maîtriser, on ne saurait que trop conseiller un ouvrage utilisé par des générations d'élèves et de nombreux adultes dans tous les pays de la Francophonie, Le petit Grévisse, guide pratique des difficultés de la grammaire française.





Oui. On le prouve.


   Les écrivains n’échappent pas aux charges qui écrasent les entrepreneurs et les indépendants. Face aux interrogations de nombreux auteurs concernant leurs bénéfices réels lors de la publication d’un livre, en 2023 nous avions fait une projection sur une vente de livres ayant rapporté 1000 €. Cette somme peut paraître ridicule mais elle est celle que perçoit une majorité d’auteurs publiés via des plateformes, ce qui d’ailleurs représente déjà un exploit en l’absence de promotion et de diffusion en librairie. Il faut savoir que sur un livre vendu à 10 €, l’auteur ne touche que 1 à 3 € et qu’il doit vendre par loin de 100 livres pour arriver à cette somme.
Nous avions déduit les dépenses incontournables (..)
Et nous avons déduit les dépenses facultatives qui nous semblaient également indispensables (..) Au bout du compte il restait à l’auteur 94 €.

Devant ce maigre résultat pour des tonnes de formalités, nous nous sommes interrogés sur la pertinence d’une inscription à l’URSSAF (..)

Le Portail du Livre qui n’a eu de cesse de défendre les droits des écrivains depuis près de 30 ans, a plusieurs fois pointé cette absurdité. Afin d’y remédier, le rapport indépendant, actuellement en préparation, fournira certaines pistes aux locataires du Ministère de la Culture... qui seraient être intéressés !!! (intégral de l'article  ici)






Nos sœurs afghanes et iraniennes...


   Plus qu’un livre, c’est un appel à toutes les femmes que lance Fawzia Koofi. Après avoir fui les talibans suite à deux tentatives d’assassinat, l’auteure témoigne et se bat pour ses sœurs emprisonnées par un régime d’une cruauté innommable. Lettres à mes sœurs revient sur le quotidien des femmes condamnées au voile intégral (burqa).

    Le retour des talibans au pouvoir après le retrait des forces américaines a été pour les afghanes le coup de grâce. Il leur est interdit d’avoir accès à l’éducation au-delà de 12 ans, d’exercer un emploi, de sortir sans être accompagnées d’un « tuteur », d’utiliser les transports en commun ou de faire entendre leur voix en public en parlant, en chantant, ou en lisant à haute voix. Il leur faut baisser les yeux devant les hommes et se couvrir le visage et le corps intégralement en tous lieux. Placées en détention elles sont victimes de viols et les suicides sont nombreux. L’esclavage sexuel est de mise. Les femmes de plus de 12 ans sont contraintes à des mariages forcés, encouragés par les familles pour lesquelles elles représentent une charge faute de pouvoir prétendre à d’autre avenir que l’enfermement.
On dénombre 90 % de femmes dans les établissements psychiatriques, victimes de ces tortures psychologiques et physiques.

    Telle est l’existence des femmes afghanes, dont il est peu fait écho sous un ciel non voilé. Pas plus qu’il est fait écho du sort des femmes iraniennes en soutien desquelles l’artiste franco-iranienne Marjane Satrapi, auteure de Persepolis, a refusé la légion d’honneur, déclarant : « Je serai honorée lorsque tous les défenseurs de la liberté le seront à mes côtés ».








Et toujours disponible en téléchargement gratuit

C'est quoi la justice. Au coeur de l'actualité, la loi expliquée aux enfants par leurs proches, en langage simple : comment la loi punit celui qui menace un professeur, qui fait du chantage, du bizutage, du racket, celui qui casse, qui met le feu à une voiture, celui qui empêche les secours d'agir... etc

« Des actes très graves sont commis par des enfants de plus en plus jeunes. S'agissant de crimes, ils affectent douloureusement deux familles, celle de la victime autant que celle du fautif. Quel parent saurait se réjouir de voir son enfant ne connaître que les barreaux d'une prison sa jeunesse entière ? »

Cet ouvrage est destiné aux parents, aux proches. Ils ont la lourde responsabilité de protéger l'enfant du pire destion qu'il puisse affronter : la prison.










Quand les libraires donnent leur avis

Pour rester dans le domaine de la librairie, le site Page des Libraires qui vaut le détour puisqu'il donne la parole aux intéressés et fait appel à leurs coups de coeur. Il s'agit des libraires, les vrais, ceux qui lisent, osent la nouveauté et savent conseiller le lecteur.
Page des Libraires propose également une revue bimestrielle. Elle permet aux libraires de participer à la lecture sur épreuves, rédiger des articles ou recommander les titres à paraître. Elle permet également aux éditeurs de soumettre leur catalogue de publications. Les livres sont sélectionnés par les libraires du réseau Page parmi les titres des éditeurs partenaires. Ils sont ensuite mis en lecture, et après avis favorable des libraires, chroniqués dans la revue





Babelio : de la vraie critique littéraire

    Un livre gratuit en échange d'une critique, c'est ce que propose la communauté des lecteurs de Babelio, dans le cadre de son opération mensuelle « Masse critique ». Le site propose une liste de livres à la lecture desquels tout un chacun peut postuler, en France, Suisse, Belgique et Luxembourg.

    La critique peut être négative sans avoir d'impact sur la sélection future des candidats-lecteurs. De fait, les critiques sont loin d'être empommadées genre influenceurs patentés qui ne prennent même pas la peine de « tester le produit » qu'il promeuvent.

    Ici, on a à faire à de vrais critiques qui lisent les livres « en vrai ». Par exemple, le livre Web Story, le métavers a fait l'objet d'une analyse pointue et sans concession, assez surprenante, à découvrir ici.

Forcément, pour ceux dont la démarche a pour seule finalité de se procurer des livres gratuits d'auteurs très connus, les chances d'être retenus sont faibles vu le nombre de postulants. Mais cela peut permettre aux lecteurs de découvrir d'autres pépites tout en lançant des auteurs moins connus, d'où une initiative fort appréciée au niveau du Portail du Livre Et vu le nombre de publications en lice...







Une mine d'or pour auteurs et lecteurs

Les bons sites littéraires susceptibles de charmer à la fois auteurs et lecteurs ont tendance à se raréfier ou à dépérir.

Il en est pourtant un, très complet, d’une navigation agréable (par là il faut entendre sans débordements excessifs de pubs). Le site actualitte.com ne se contente pas de dérouler l’actualité littéraire au travers d’interviews, de reportages, d’enquêtes.
Il parle aussi d’édition, d’éditeurs, de ceux qui dirigent les collections, de bibliothèques, de libraires.
Il parle de législation, de numérique, de publications, d’enchères. Il parle de médias, de jeux vidéos, de presse… à vrai dire, un excellent et incontournable site littéraire, à rendre jaloux le Portail du Livre.

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