Efficacité de l'homéopathie, aucune étude ? Faux
Le médicament homéopathique naît d'une substance active, diluée et rediluée plusieurs fois dans l'eau, au point qu'il est impossible, au final, d'en déceler chimiquement la moindre molécule. Et pourtant, ça marche depuis plus de 200 ans, au grand bonheur de nombreux patients et de médecins convaincus, et au grand désarroi de médecins sceptiques n'ayant d'autre leitmotiv que l'effet placebo. Si aucun biologiste ou chimiste ne peut en expliquer le fonctionnement, c'est parce que le mode d'action de l'homéopathie ne se situe pas au niveau chimique, ni moléculaire.
En 1996, une équipe pluridisciplinaire de chercheurs de haut niveau a percé le secret de l'homéopathie en donnant une explication mathématique et physique, fruit de 10 ans de recherche.
Quatre chercheurs non financés par des laboratoires et motivés par le simple plaisir de la science :
un docteur en médecine, docteur es sciences, biologiste, directeur du laboratoire des radio-isotopes d'un grand hôpital de Lyon ; un mathématicien qui, pour les connaisseurs, a résolu le 23e problème de Hilbert en 1973 ; un économiste qui a donné son nom à une nouvelle statistique appelée contonienne ; un ingénieur des Arts et Métiers, concepteur de logiciels pour l'aéronautique et l'astronautique. Leurs recherches et expérimentations ont abouti à la conclusion suivante, pour simplifier : si la dilution obtenue ne contient aucun principe actif, elle émet cependant un rayonnement bêta mesurable qui donne un fondement physique à la théorie mathématique des hautes dilutions.
Les doutes reviennent de manière récurrentes quant à l'efficacité de l'homéopathie, à présent soutenus par un rapport australien publié en 2015 (dans lequel les experts australiens du Homeopathy Research Institute (HRI) pointent de graves problèmes déontologiques et scientifiques, ainsi que des irrégularités majeures), et contrarié par un autre rapport de 2012 resté dans les tiroirs (“A Systematic Review of the Evidence on the Effectiveness of Homeopathy”)
Décidément Samuel Hahnemann n'a pas fini de s'en retourner dans sa tombe.
Mais il est vrai que si certains guérissent par la simple absorption d'un placebo, c'est-à-dire sans rien, on peut également s'interroger sur l'utilité des médicaments allopathiques.