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Nos classements (Mis à jour 02/2020)

QU'EST-CE QUE L'AUTO-PUBLICATION ?

    Un auteur auto-publié finance la conception et l'impression de son livre, il est son propre éditeur. En conséquence, il conserve tous ses droits d'auteur, même s'il confie son livre à un intermédiaire de publication qui l'assiste dans la conception de l'ouvrage, procède à une vérification avant impression. Il est maître de sa publication et peut proposer ultérieurement son livre à un éditeur traditionnel, en faire un film, un CD...etc, sans devoir indemniser quiconque.

    Par contre, certaines pratiques existent où un intermédiaire de publication demandera à l'auteur de céder ses droits. Un auteur qui paie pour être édité et qui de surcroît cède ses droits, n'est plus en auto-publication mais en compte d'auteur.

    Certains intermédiaires de publication prennent en charge, outre l'impression et la livraison, les corrections et la préparation des fichiers. De même des prestations annexes peuvent être associées à la prestation initiale : couverture personnalisée, couverture avec création graphique, distribution sur le site internet, attribution de l'ISBN, dépôt légal.

QU'EN EST-IL DE L'AUTO-PUBLICATION "A L'AMERICAINE" ?

    Faisant valoir son succès aux Etats-Unis, Lulu.com fut l'un des premiers publieurs à l'américaine à importer un certain concept en France : l'édition "rapide, facile et pas cher". Il y a succès et succès. On ne doute pas que l'éditeur ait satisfait bien des anonymes qui ont caressé le rêve de disposer d'un exemplaire de leur livre. Et sur le nombre d'Américains présents Outre-Atlantique on peut aisément imaginer que l'éditeur a aligné un nombre de titres impressionnant dans ses collections... à un exemplaire par tête de pipe. Ceci ne justifie en rien un éventuel succès. Entre l'auto-publication qui consiste à flatter son ego et l'auto-publication qui serait un tremplin vers la révélation d'un véritable talent, il y a un écart considérable. Avec pour enjeu un lecteur. Un lecteur et ses exigences de qualité. L'idée de départ est pourtant bonne: permettre aux auteurs de tenter leur chance en limitant les risques d'invendus et leur investissement initial.

    Revers de la médaille l'auto-publication pas chère avait une contrepartie. Par souci d'économie de personnel, les relations auteur-publieur étaient gérées via un "automate". Autrement dit, aucun contact humain, sinon la présence d'un forum où il était possible de partager avec d'autres auteurs les mêmes expériences (ce qui n'était pas une mauvaise chose... sauf que ces auteurs avaient des compétences limitées). Mais, à l'instar des sites gérés par des automates, il n'y avait aucun contact téléphonique ni aucune adresse mail de secours, ce qui était plutôt gênant pour un auteur, très souvent confronté à des interrogations techniques. Ce qui n'était pas cher au départ a pu se révéler fort coûteux à l'arrivée, notamment en ratage après impression (dont le prestataire n'était pas responsable puisqu'il  imprimait ce qu'on lui donnait).

     Mais ces tares initiales ont progressivement disparu avec le progrès technologique et la métamorphose de l'univers éditorial dans sa globalité.

ECRIVAIN, EDITEUR, AUTO-PUBLIEUR, AUTO-EDITEUR: MEME COMBAT

     L'accélérateur numérique rend peu à peu obsolète la traditionnelle présentation d'un tapuscrit via un traitement de texte si le fichier n'est pas abouti et converti en PDF. Ainsi, qu'il s'agisse d'édition traditionnelle ou de toute autre forme de publication, on peut imaginer qu'à l'avenir l'auteur devra se charger lui-même de la préparation de son livre, de la présentation et de la conversion au format PDF (indispensable pour l'impression). Si l'auteur a des connaissances de base, voire un peu plus pointues, de l'utilisation d'un ordinateur en général ou de logiciels spécifiques en particulier, tout ira bien. Dans le cas contraire, attention aux mauvaises surprises. Il vaut mieux être familier du téléchargement des fichiers, de leur conversion au format PDF (pro et non amateur), du FTP, bref, il vaut mieux être expert que novice car l'auteur doit plus ou moins s'improviser imprimeur.... métier qui ne s'improvise pas !  Si vous êtes totalement ignorant des mots suivants: "300 Dpi", "image encapsulée", "hirondelle" (pas celle qui se perche sur les fils au printemps) mieux vaut vous abstenir. Concevoir un livre dans sa forme imprimable requiert des compétences et des connaissances en imprimerie.

QUI SONT LES EDITEURS INCLASSABLES ?

    Les éditeurs inclassables sont à cheval entre l'édition traditionnelle ou le compte d'auteur. Ou alors les infos présentées sur le site laissent supposer le meilleur... ou le pire. C'est la raison pour laquelle ils ont été classés dans la catégorie des inclassables

QU'EN EST-IL DU CONSEIL EDITORIAL ?

    Les agences spécialisées en conseil éditorial ne sont pas des agences littéraires, au sens anglo-saxon du terme. Elles font payer des services, telle la relecture, les corrections ou peuvent conseiller sur le choix d'un éditeur. Mais le conseil va plutôt sur le fond, l'analyse de la structure du livre plutôt que sur les corrections orthographiques ou grammaticales. Ces agences ne garantissent en aucun cas à l'auteur l'édition de son livre et sont rémunérées avant publication, et indépendamment. Un regard extérieur sur ses écrits peut être un accompagnement efficace, aussi et surtout quand l'auteur est auto-publié. Car en édition traditionnelle, cette approche se fait automatiquement avec l'éditeur dès lors que le livre est accepté.
     A noter qu'en 2020, les éditeurs traditionnels sont de plus en plus enclins à piocher leur futur vivier d'auteurs sur internet


 

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